Florévie 
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Au nord de la construction, un talus [1] et un toit végétal [2] la protégeront du froid. Au dessus des bardeaux de bois continueront la couverture du toit [3].
Au sud des nattes de roseaux ou de brandes limiteront l’ensoleillement sur la façade durant l’été [4]. L’eau de pluie sera récupérée pour l’arrosage et les besoins de la spiruline [5]. L’énergie électrique produite par une éolienne et des photopiles sera stockée dans des batteries remisées dans une pièce à part servant d’espace tampon [6].
Le rayonnement solaire, qui entrera dans la serre à travers de larges ouvertures pratiquées dans le toit côté sud, se reflètera sur la face interne du toit très bien isolé [7]. Des volets roulants occulteront ces baies pendant la nuit. Sur ce côté sud seront disposés des capteurs solaires plans pour chauffer l’eau et des panneaux de photopiles [8].
La façade sud du bâtiment consistera en une double paroi de tôles ondulées transparentes entre lesquelles on insufflera le soir des billes de liège pour la rendre isolante [9]. Le matin on inversera le flux d’air pour laisser entrer le soleil en stockant les billes dans le local technique au nord du bâtiment. Le soleil qui entrera dans la serre jusque dans le fond en hiver restera sur le devant en été permettant de conserver une atmosphère confortable en toutes saisons [10]. Toutefois quand la chaleur dans la serre dépassera une certaine température, un ventilateur effectuera le transfert de cette chaleur à partir du haut de la serre [11] vers un lit de galets situés sous la construction pour la restituer la nuit [12].
La galerie de visite accessible aux handicapés munie si possible de dalles transparentes servira à expliquer le fonctionnement de l’ensemble [13]. A ce niveau, on trouvera un séchoir à plantes [14] et un germoir pour produire des graines germées comestibles [15].
Au rez-de-chaussée, on trouvera un composteur destiné à la production de plants d’aromatiques, de condimentaires et de légumes anciens grâce à la chaleur et au gaz carbonique produit par la fermentation de fumier de cheval stocké dans des barriques ajourées mobiles [16]. Après cette fermentation aérobie, la barrique ayant traversé le composteur sera plongée dans le digesteur et noyée dans le jus de fermentation pour produire du biométhane combustible [17]. Ce biogaz servira pour le chauffage et la production d’électricité dans un système de cycle combiné (cogénération). Du gaz carbonique sera extrait du biogaz par lavage à l’eau et de l’ammoniac sera extrait des jus de fermentation pour nourrir la spiruline dans un bassin qu’une vis d’Archimède agitera lentement pour activer la production [18]. Un bassin de pisciculture pourra utiliser une partie de cette production de micro-algues pour boucler le cycle du système intégré [19].
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